Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

association simon de cyréne - Page 5

  • LE CAP A VANVES : UN LIEU OU ON APPREND A VIVRE, A FAIRE ENSEMBLE ET A S’OUVRIR A LA VIE ! »

    « C’est un lieu où on se sent bien, où on apprend à grandir ensemble, où on s’ouvre à la ville. On est fier d’aller et de faire ensemble, de prendre nos responsabilités » témoignait l’un des membres du CAP lorsque fut célébré son arbre de Noêl et le premier anniversaire de son installation dans l’ancienne boulangerie de la rue Vieille Forge,  le 14 Décembre dernier en présence de Laurent de Cherisey et des élus vanvéens. « C’est une aventure collective dans laquelle nous nous sommes engagés » ajoutait un autre membre

    Le CAP est un GAM (Groupement d’Entraide Mutuelle) dont l’origine remonte à une dizaine d’années. Il s’agissait au départ, de permettre à des personnes en handicap psychique de se retrouver pour faire des activités ensemble, en se prenant en charge et non en étant pris en charge, les animateurs ou les encadrants étant présent comme soutien. L’initiative en revient à l’association des familles de victimes de traumatisme cranien qui a suscité une quarantaine de GAM en France dont celui de Vanves depuis depuis 2 ans. L’association Simon de Cyréne en a été quelque peu le moteur avec son appartement partagé de l’avenue du Général de Gaulle où tout a commencé et sa résidence de la rue d’Issy. Il est donc rattaché à cette association tout en ayant son identité propre. « Nous ne sommes pas le lieu d’activités de Simon de Cyréne. Nous sommes ouvert à tous les vanvéens et même isséens,  et pas seulement aux résidents de Simon de Cyréne. Notre objectif est de sortir ses adhérents de leur isolement » explique l’une de ses animatrices/encadrants.

    Ce sont ces membres qui ont choisi sa dénomination, en prenant leur temps avant de choisir « CAP » car « c’est un signal, un objectif, maintenir le cap, en étant sur le même bateau, avec les bons côtés et les aléas, et passer aussi des caps, des étapes » explique Aude, sa Vice Présidente. Ce sont eux qui ont cherché et trouvé ce local, une ex-boulangerie, rue Vieille Forge, et l’ont aménagé. « Tous ceux qui en ont le désir et la capacité peuvent être partie prenante du projet, faire parti du bureau, des animateurs d’activités, en proposant ou en prenant la responsabilité d’un atelier, en s’engageant à y donner du temps, en étant simplement un membre actif, quelles que soient leurs limites. Seul, on ne peut pas agir. Ensemble on peut, car on a confiance, on est encouragé, on créé entre nous une certaine émulation, on porte cette association » ajoute Aude. « Il faut que cela fasse plaisir à la personne de venir ici, et heureuse de donner » insiste t-elle

    De nombreuses activités sont organisés durant la semaine : Jeux de Société, cuisine, salon de beauté féminine, un club Newsletters, carrefour de l’amitié (le jeudi après-midi) pour discuter et échanger, film débat le Vendredi, Café des langues le samedi…des semaines à thémes (Ode à la musique lors du festival des musiques anciennes, puis autour de la création…). « Ces activités résultent aussi de partenariats avec des associations vanvéennes sur le tissage, la création… » indique l’une des animatrices.  A ses ateliers,  s’ajoutent des sorties une fois par mois, au théâtre, au restaurant, au cinéma, des repas partagés, et des séjours comme ce fut le cas en Normandie pour 10 membres pendant 3 jours, « pour vivre autre chose dans un autre cadre » selon Aude qui rêvait « d’aller sur la plage, de voir et de sentir l’eau ».  

    Le CAP a d’ailleurs prit contact avec le PHARE  et participe à des animations comme ce fut le cas pour la fête des Voisins, organisé dans la rue Vieille Forge. Beaucoup d’adhérents du CAP ont été touché par l’accueil des vanvéens : « C’est une ville à taille humaine, un petit village, où on se sent accueilli écouté. Nous avons participé à une réunion sur l’accessibilité à la Mairie. On a demandé une subvention à la mairie pour aménager notre cuisine » indique Aude en regardant le chemin parcouru depuis un an : « Ce n’est pas figé, car tout est possible ! On peut avoir des désirs. On en parle, on le monte, on l’essaie et on le réalise toujours ensemble, différemment si on n’y arrive pas  quite à se bousculer un peu dans ce que l’on est ! Mais on est heureux de le faire ensemble… ».

  • LA FEMME ET L’HOMME DE L’ANNEE A VANVES : CLAUDINE CHARGE ET GUILLAUME BENHAMOU

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien a recherché, pour cette trêve de Noël et du Nouvel An, quels vanvéens pourraient être les personnalités de l’année, si l’on prend une femme et un homme. Deux vanvéens ressortent, inévitablement : Claudine Charfe, conseillère Municipale Front de Gaucher/PC qui a pris et célébré sa retraite, un Vendredi 13 …  décembre 2013 dans ce fameux amphithéâtre N de  l’université de Tolbiac où elle côtoyée de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement. Et Guillaume Benhamou tout simplement parce qu’il est le vivant témoignage de cette intégration réussie de l’association Simon de Cyréne avec  tous ces résidents dans la communauté de Vanves : Conseiller de quartier (Saint Remy), président de l’antenne vanvéenne de la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (ex-JECE de Vanves-Issy les Moulineaux),  il mobilise Vanves notamment pour son projet de tour du monde « En direction du Monde » organisé par HandDirection Monde

    CLAUDINE CHARFE : LA MUSE DE TOLBIAC...ET DU PLATEAU

    Pas besoin de présenter Claudine Charfe, conseillère municipale Front de Gauche/Parti communiste qui prône l’alliance avec les socialistes dans la prochaine élection municipale, alors que ses collègues du Front de Gauche/Parti de Gauche ne sont pas du même avis. Elle adore titiller le maire sur les affaires du personnel communal, la culture et notamment le théâtre, les associations culturelles dans lesquelles elle s’est engagé, et le Plateau qui sont ses sujets de prédilection, comme elle l’a fait au dernier conseil municipal où elle était particulièrement en forme. Mais elle n’a pas eu le temps de préparer une question sur le devenir du Plateau après les déclarations de Bernard Gauducheau lors d’une réunion de quartier (à Marceau) où il a expliqué que « sa rénovation sera un chantier pour l’avenir ». Mais à l’occasion d’un article paru en 2012 dans  le journal de l'université Paris 1 « Le fil de Par1s », qu’elle a distribué à tout le monde, les vanvéens ont découvert qu’elle a travaillé à Tolbiac au service des bourses, participé à la  mise en place d’un service pour les étudiants étrangers, puis du service de la vie étudiante, au Centre Mendés France, qu’elle y a développée des activités culturelles, comme un forum des théâtres, une billetterie de l’université, des ateliers de théâtre, d’écriture, participé et aidé au lancement de projets d’étudiants etc…

    Mais elle était restée très discrète sur les étudiants qu’elle a côtoyée tout au long de ses années jusqu’à la parution d’un livre consacré à « Manuel Valls, les secrets d’un destrin » où elle est citée dans le chapitre « Les séducteurs de Tolbiac » : « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte t-elle en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ». Elle a ainsi côtoyé à cette époque là Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat … Et même le jeune Arnaud Bouvier qui photographie Vanves et les Vanvéens sous tous les angles. Ils n’étaient pas là pour sa retraite le 13 Décembre dernier, mais elle a reçu surtout d’autres  témoignages  comme celui de Christophe Rameaux : « Merci pour ton engagement contre l'injustice, l'égoïsme, que tu portes au quotidien, naturellement, comme une seconde peau. Pour ton exigence aussi, ta façon en particulier de ne pas t'en laisser conter y compris (surtout!) par ces enseignants qui croient avoir la science infuse. Tu es la muse des luttes sociales à Tolbiac... Et ça fait chaud au cœur de pouvoir compter sur des valeurs sûres comme toi » ou de Phlippe Boutry, président de Paris I : «  Vous m'êtes apparue souvent comme « la femme qui dit non », parfois à raison, parfois (à mon humble avis) à tort. Vous m'avez fait souvent me ressouvenir de ce que j'ai appris en histoire du mouvement ouvrier sur l'/anarcho-syndicalisme/, dans la tradition d'un Pelloutier ou d'un Griffuelhes : mais peut-être me direz-vous encore que non ! » écrit il en se souvenant surtout de  « votre souci constant de nos étudiants avec lesquels vous avez entretenu un lien de proximité direct, exigeant et très exceptionnel ainsi que de vos années de travail au service de l'amélioration de la vie étudiante et, très particulièrement, de la situation des étudiants handicapés »

     

    GUILLAUME BENHAMOU : LE FUTUR GLOBE TROTTER DE SIMON DE CYRENE

    Qui ne connait pas Guillaume Benhamou, surtout dans le quartier du Centre Ancien- Saint Remy ?  Un jeune de 28 ans à la personnalité attachante, habitant dans la résidence de Simon de Cyréne, victime à 7 mois d’une anoxie cérébrale : « Toutes les cellules motrices ont manqué d’oxygène, ce qui fait que je suis en fauteuil. Je ne le vois pas comme une contrainte, ni une obligation, mais comme un mode de déplacement » expliquait il dans ce Blog. Et son handicap n’est pas un barrage, loin de là, même s’il donne quelques frayeurs à ses proches et ses amis lorsqu’il se déplace, n’hésitant pas à traverser un carrefour par le chemin le plus court, au risque de se faire renverser,  ou carrément de circuler par la voie la plus pentue de Vanves (Victor Hugo au niveau de la « côte de l’enfer » ainsi surnommée par les cyclistes). Il s’est lancé voilà un an dans l’idée de faire le tour du monde : « Ce projet est né d’une idée folle avec mon amie qui est une professionnelle de l’handicap. Nous avons constaté que  si l’handicap est connu en France, ce n’est pas le cas à l’international et qu’il y a sûrement des choses à aller apprendre ailleurs, y compris dans des pays en voie de développement. Le but est vraiment  d’aller le voir le handicap ailleurs avec des personnes handicapés et valides, pour échanger au maximum. Nous partirons en trinôme, handicapé et valide  » expliquait il dans cette interview.  « Les étapes sont encours de construction, en fonction des relais associatif que nous avons sur place, dans les pays. Ce tour du monde devrait durer 9 mois, avec 9 étapes d’un mois dans chaque pays : Canada, Argentine, peut être Chili, un pays d’Asie non encore déterminé, l’Afrique au Sénégal. On pourra nous suivre sur le site internet Handirectiondumonde.com . Le départ est prévu dans six mois, en Juin 2014.

    Mais ce n’est pas tout, car il s’est engagé dans la vie municipale et associative vanvéenne : Tout d’abord le quartier Centre Ancien Saint Remy pour lequel il est conseiller de quartier depuis un an : « J’ai eu cette chance  de grandir grâce au milieu associatif, président d’une association « Starting Bloc » qui fait de la sensibilisation à la citoyenneté, à la solidarité au niveau local et international. Lorsque je suis arrivé à Vanves, j’ai eu envie de continuer cet engagement, mais sur le terrain local, pour accompagner le quotidien des vanvéens. Les handicapés ont tendance à râler beaucoup. Au lieu de râler, j’ai décidé d’avoir une position constructive et de m’investir au Conseil de Quartier ». Ensuite, la Jeune Chambre Economique (JCE) de GPSO pour laquelle il est depuis peu le président de l’antenne de Vanves. Il a été intéressé par  « le dynamisme de ses membres, leur capacité à travailler ensemble autour d’événements solidaires ou utiles à la société (dépistage du diabète, conférence sur le handicap), sa dimension internationale, et sa capacité à fédérer des jeunes actifs ». Enfin, comme l’ensemble des résidents de Simon de Cyréne, il reste éternellement reconnaissant à Laurent de Cherisey de cette initiative : « C’est une très belle réussite, car ce projet a été construit sur le principe des co-locations entre jeunes valides et personnes en situation d’handicap, avec des salariés et des jeunes en service civique initié par Martin Hirsch, en  quête de nouveau sens à leur vie, qui s’investissent pendant un an auprès de personnes handicapés. Cela donne à Simon de Cyréne, une atmosphére particulière et un dynamisme particulier. Il y a une capacité d’échanges extraordinaire » expliquait il à Vanves au Quotidien en confiant qu’il a beaucoup d’échanges très enrichissants  avec ses jeunes bénévoles.   

  • WEEK-END TRES TERROIR A VANVES ENTRE JOIE ET CONVIVIALITE, NOSTALGIE ET TRISTESSE MAIS PLEIN D’ESPOIR !

    Si une couleur devait dominer ce week-end du terroir vanvéen, ce fut le gris à cause de la disparition du pére Thirion qui a attristé quelque peu les journées d’Amitiés de St Remy. Le pére Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, a passé une partie de sa journée de Vendredi à rencontrer sa famille et à préparer la veillée de prière de mardi prochain  et la messe du lendemain. Il a signé un éditorial dans le «Sel et Lumiére » de ce week-end, titré « Merci ! » : « Le pére Thirion était, pour moi, jeune prêtre et curé, un exemple de vie toute donnée aux autres, toute donnée dans la prière et toute donnée dans son ministère » écrit il en concluant : « Je n’ai qu’un mot et cela n’est rien au regard de tout de qu’il a pu nous donner et nous apprendre : Pére Thirion, que Dieu vous accueille dans sa maison et vous garde en Paix ».  

    Le village des terroirs a été inauguré sous la pluie avec beaucoup de vanvéens malgré tout pour déguster quelques produits offerts par les exposants. Il faut rappeler que Nabiha Attia, conseillère municipale, décédée tout récemment,  est à l’origine de ce village des terroirs qu’elle a lancée avec le soutien du maire lorsqu’elle était chargée du commerce et de l’artisanat.   A l’époque, peu de personne y croyait, alors qu’il était organisé pour la première fois voilà 9 ans, sur l’ancienne place de la République. C’est finalement à partir de son réaménagement que ce village des terroirs a pris son envol. Un village des terroirs atypique, comme l’a reconnu l’un des artisans en confiant au Maire : « c’est le seul où nous sommes accueilli par les organisateurs, où ils nous donnent un coup de main pour décharger le Vendredi ». C’est finalement la convivialité dans son organisation et son déroulement qui les fait revenir à Vanves et y être fidéle.

    Pendant ce temps là, les écologistes lançaient leur campagne dans le square du métro en distribuant du vin chaud et un bol de soupe : Autour de Lucile Schmid, Claire Papy, Pierre Toulouse, Marc Lipinski, ils invitaient les vanvéens à inscrire sur une grande feuille de papier posé sur une table,  leurs propositions, leurs souhaits pour permettre la transition écologique et sociale de Vanves. « C’est la 3éme fois que nous présentons une liste pour incarner une autre vision du monde » expliquait Marc Lipinski.  Le lendemain, ils étaient sur la place de l’Insurrection devant la poste alors que les socialistes étaient sur la place du VAL (De Lattre de Tassigny) jusqu’à midi, où ils ont rejoint le pot offert par le Syndicat d’Initiative sous un soleil bienvenue. Mais point d’élus Verts là où il fallait se trouver, comme les élus UMP et UDI en grand nombre. Ils se sont d’ailleurs retrouvés l’après midi pour un goûter  avec la remise des prix pour les balcons illuminés ( 6 en pavillons, 11 en immeubles et 2 vitrines de commerçants). Au carrefour Albert Legris lorsque vous arrivez de l’avenue Victor Hugo, levez la tête au feu rouge, il y a un superbe balcon illuminé dans l’immeuble situé derrière l’agence bancaire (Société Générale). Enfin, le pére Noël de Vanves a reçu 90 lettres selon les responsables du Syndicat d’Initiative qui ont été récompensé.

    Juste avant cette remise des prix, le maire avec quelques élus, a participé au 1er anniversaire et à l’inauguration du CAP qui a été ouvert dans l’ancienne boulangerie de la rue Vieille forge. Une initiative née du Groupe d’Entraide Mutuel (GEM) créé lors de l’ouverture par l’association Simon de Cyréne de l’appartement partagé de l’avenue du Général de Gaulle.  « Nous avons commencé dans les locaux de Simon de Cyréne avant de s’installer là ». Et le CAP vit grâce à ses adhérents qui « apportent leur aide et leur allégresse », venant de la résidence Simon de Cyréne comme de l’extérieur, pour participer à de multiples activités, des jeux de société à des ateliers cuisine jusqu’à des visites et excursions où l’handicap n’est en aucune sorte une barrière. Bernard Gauduchean, Françoise Saimpert, Cyril Le Goff ont coupé le gâteau d’anniversaire avec Laurent de Cherisey après les discours et la projection d’un petit film sur le CAP : « A Vanves, on aime les références maritimes. On a le PHARE, l’ESCAL, et le CAP. C’est un point d’appui, d’ancrage pour construire et développer le « vivre ensemble » qui est une caractéristique de notre ville » a-t-il expliqué. « A Simon de Cyréne, on sait que la vie est fragile. On ne met pas de masques. On donne la possibilité d’être nous même. ON fait grand à Simon de Cyréne, car on n’a pas peur de faire grand » a ajouté Laurent de Cherisey. Le Blog de Vanves aura l’occasion de revenir ce CAP en poussant, comme ils invitent les vanvéens à le faire, la porte du CAP pour passer un moment avec eux…très enrichissant 

    Cette convivialité se sentait aussi aux journées d’Amitiés de Saint Remy où nos élus se sont rendus en fin d’après midi  et revenus le lendemain Dimanche, pour acheter le « Miel du curé » ou déguster des huîtres, et prendre un petit verre de kir. Certains sont entrés dans l’église pour admirer le nouvel orgue qui a été installé sur la tribune durant la semaine. Pendant la messe dominicale, Vincent Hauttecoeur a axé son sermon sur la joie, théme ou illustration  de ce Noël, quelque peu ternie par la disparition du pére Thirion qui était au centre de toutes les conversations, mais qui n’aurait pas voulu que l’on soit triste, car comme en témoigne notre curé « il prenait du temps, chaque jour à l’oratoire de St Remy, pour cette rencontre avec Dieu ; ce qui le nourrissait et le comblait de joie. Il rayonnait de cette joie de Dieu ». Une paroissienne très proche de lui, et qui l’a vu Samedi sur son lit de mort, parlait du visage du pére Thirion, rajeuni, paisible, serein, en paix